Alopécie ou chute saisonnière : comment les distinguer ?
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Quand on observe une perte de cheveux excessive, plusieurs éléments pourraient en être responsables. Bien que l'alopécie androgénétique soit la forme la plus courante de perte de cheveux, il existe d'autres types, temporaires ou permanents, généralisés ou localisés. Dans tous les scénarios, il est nécessaire d’établir un traitement approprié qui encourage la repousse des cheveux.
La chute de cheveux affecte autant les femmes que les hommes. De multiples raisons peuvent entraîner une perte de cheveux, tels que le stress, la fatigue, la maladie ou encore l'alimentation. Le changement de saison peut également être un symptôme. En effet, en moyenne nous perdons 20 à 60 cheveux par jour or durant “l’alopécie saisonnière”, nous pouvons atteindre jusqu’à 100 cheveux en moins. Ce phénomène a lieu lors des transitions saisonnières, particulièrement au printemps et à l'automne, donc généralement temporaire et persiste entre 4 et 6 semaines.
La perte naturelle de cheveux
Chez les femmes
Naturellement, la chute de cheveux chez les femmes n'est pas uniforme et varie tout au long de l'année. On note des fluctuations saisonnières, avec des baisses plus marquées au printemps et particulièrement à l'automne. Pendant la grossesse, il est possible d'observer une perte de cheveux durant le premier trimestre, tandis que le second trimestre protège la femme enceinte contre la chute naturelle des cheveux.
On observe généralement une baisse réactionnelle plus ou moins importante à partir de la sixième semaine post-accouchement, ou un peu plus tard si la femme allaite.
Chez les hommes
La calvitie ou alopécie androgénétique masculine est un phénomène courant et banal de la vie capillaire qui peut commencer dès la puberté, surtout dans le cas d'une forme grave. Ce n'est pas une pathologie. Néanmoins, elle est plus courante vers l'âge de 40 ans. On constate qu'environ 15% des hommes sont touchés à l'âge de 20 ans, 30% à l'âge de 30 ans et un homme sur deux atteint la cinquantaine.
La principale menace liée à cette perte de cheveux est le cancer de la peau, car cette région de la peau n'est plus défendue par les cheveux contre l'exposition au soleil, ce qui peut favoriser certains types de cancers cutanés. Il est donc nécessaire de se prémunir efficacement contre les rayons du soleil si l'on est chauve.
Les symptômes de l’alopécie androgénétique
Chez les hommes, l'alopécie androgénétique se manifeste par l'apparition de cheveux plus fins et généralement moins colorés sur le sommet du crâne, qui tendent à s'amincir progressivement. Cette forme de perte de cheveux peut se manifester sur l'ensemble du sommet du crâne, ou commencer par toucher la couronne (la tonsure) ou les côtés. Au fil du temps, les cheveux cèdent lentement la place à un duvet qui finit par s'estomper.
La femme peut également être sujette à l'alopécie androgénétique. Ici, la chute des cheveux se manifeste de manière diffuse sur tout le sommet du crâne, avec parfois une épargne de la bordure frontale (la ligne de démarcation des cheveux sur le front). À l'opposé de ce qui est constaté chez l'homme, l'alopécie androgénétique ne parvient jamais à être totale chez la femme : des cheveux subsistent, bien qu'espacés
La chute de cheveux androgenique peut se manifester à n'importe quel moment dans la vie d'une femme, parfois même dès la puberté. On la remarque généralement davantage au printemps et à l’automne. Elle se manifeste généralement après la ménopause.
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Une recherche a démontré qu'une supplémentation en biotine chez des femmes ayant une chevelure clairsemée a conduit à une croissance et une épaisseur capillaire considérablement accrues après 90 jours comparativement au placebo.
